Les Wonders artistes ou artisanes se sont constituées en collectif, sous l’impulsion de Trish (Patricia, qui est aussi Vice-Présidente de l’asso Wondermeufs). Elle nous explique pourquoi cette initiative :

 

  Trish, qu’est-ce qui t’a inspiré la création du collectif Wonder’Art ?

Quand on est une jeune artiste débutante, autodidacte ou sortie d’école, il est parfois difficile de trouver sa voie. Se mettre ensemble, en collectif, pour se développer et créer permet de s’épanouir dans un climat de confiance.

  Et pourquoi l’as tu initié au sein des Wondemeufs ?

Il existe de très nombreux collectifs sur Montpellier et la région. Pourquoi en créer un autre ?

Ce qui différencie les Wonders des autres réseaux, c’est des valeurs très fortes portées par des femmes passionnantes et inspirantes. Je suis moi-même une artiste qui démarre et je n’en serais pas là sans le soutien constant ET les encouragements des Wondermeufs.

  Quel est l’objectif du collectif Wonder’Art ?

L’objectif de WONDER_ART, c’est de 

  • Rassembler des esprits créatifs.
  • Être un lieu d’échanges où l’on pourra s’appuyer sur les autres artistes, avoir des avis extérieurs dans la bienveillance. 
  • Sortir de l’isolement
  • Créer un espace de visibilité et d’expression pour les Artistes
  • Profiter du soutien et du réseau des Wondermeufs
  • Promouvoir les valeurs et les principes des Wondermeufs

  Quelles sont les actions prévues dans un premier temps ?

Nous prévoyons de participer à des expositions, salons et festivals, ce qui nous permettra d’offrir la possibilité aux artistes du collectif de faire découvrir leur univers tout en profitant du réseaux des Wondermeufs.. De plus, nous pourrons partager les frais occasionnés par certains événements.

Nous allons également organiser des séances de Co-working thématique, dans l’idée de permettre aux artistes de travailler ensemble dans une ambiance conviviale, de sortir de l’isolement et de s’enrichir au contact d’autres sensibilités.

Durant certaines de ces séances de co-working, nous aborderons des problématiques spécifiques, par exemple : établir le prix d’une œuvre, pouvoir le défendre et savoir le négocier, améliorer sa communication autour de ses œuvres, développer son réseau, transformer son regard sur son travail, sur ses propres attentes et celles du public, etc)

Des ateliers Initiations sont également en projet, pour proposer aux curieux des  » ateliers découverte » afin de s’initier aux différentes pratiques artistiques proposés au sein du collectif.L’idée est de permettre à celles qui se sentent assez en confiance de transmettre leur savoir.

Un grand « Merci ! » à Trish, qu’on retrouvera bientôt pour qu’elle nous parle de l’appel à projet en gestation !


Qui sont les Wonder’Artistes et Wonder’Artisanes ?

  CaKe

Cake est une streetartiste de 29 ans residant à Montpellier. En dehors du streetart, elle exerce en tant qu’architecte d’intérieur dans son agence.

Cake pratique le flat design, un style de dessin assisté par ordinateur, graphique minimaliste qui se caractérise par des formes simples, sans textures, ni effets de volumes.

Le principe de son art est de reproduire les standards de la pop culture et de la culture geek sous la forme de poupées russes.

Cake est aussi une artiste engagée, elle lutte pour des causes comme le respect de l’environnement, le féminisme et contre le racisme et l’homophobie.

« Je serai heureuse si j’arrive à faire sourire l’enfant qui est en vous! »

  Elsa Gabet

Elsa, 25 ans, est graphiste-illustratrice. Après des études et un début de carrière dans l’aménagement urbain en France et en Birmanie, elle a choisi de s’installer à Montpellier et d’accorder plus de temps et d’énergie à faire de sa passion une source de développement professionnel.

En tant qu’illustratrice, elle accorde une importance toute particulière à la sensibilité en cherchant à restranscrire et partager l’émotion d’un instant, d’une situation. D’abord très inspirée par le couple, les sentiments, elle travaille aujourd’hui davantage sur l’affirmation de soi, l’autodétermination, et la représentation de concepts et valeurs qui lui tiennent particulièrement à cœur.

En tant que graphiste, elle accompagne les entreprises, associations et porteurs de projets dans la définition de leur identité visuelle et graphique, la création de supports de communication à l’image de leurs valeurs et ambition, en leur proposant des prestations sur-mesure. Elle porte également pour projet de renforcer l’approche graphique et illustrée dans le cadre de projets d’aménagement et développement urbains.


  Ezili Bandraoi

Ezili est une autodidacte touche-à-tout, curieuse et éclectique, puisant son inspiration de ses origines Antillaise et Celtique.

Ses toiles de style naïf Haïtien rappellent la luxuriance de la nature de son adolescence caribéenne, teintées parfois de réminiscences de culture vaudou.

Ezili aime à l’occasion musarder sur d’autres chemins, explorant d’autres styles et supports, comme la fabrication de céramiques, et la création de bijoux et de parures d’inspiration chamanique.. Son projet pour cette année est d’approfondir son travail sur galets (vannerie, peintures, crochet…) .

Depuis toujours, elle exprime aussi d’autres facettes de sa sensibilité au travers de poèmes et autres écrits.

                                                                                                 « La vi a sé an bol toloman »

 Marcelle

 

 

Autodidacte et perfectionniste, Marcelle s’interroge sans cesse sur ce que signifie être une femme à cette époque et de cette culture.

Consciente de l’importance des images visuelles, elle utilise l’aquarelle et la figure féminine pour défier les notions d’identité passées relatives au corps de la femme noire, pour les déconstruire et pour ressusciter une idéologie fondée sur la positivité.

Son travail est une enquête sur le point de croisement des notions de race, d’identité et de beauté concernant les femmes d’ascendance africaine.

 


  Reine Aneda

Depuis toute petite Reine aime dessiner et raconter des histoires. C’est une amoureuse de la nature qui adore l’aventure, les histoires de sorcellerie et de science-fiction.Venue à Montpellier pour les études elle décide de rester pour y développer ses projets créatifs.

Elle souhaite que ses créations permettent de sensibiliser à l’environnement, et qu’elles fassent voyager.

Au cours de ses études, elle découvre la technique du papier découpé. Un art tout en finesse, en poésie, et très minimaliste : peu de matériel est nécessaire et donc un art qui limite les déchets.

Elle s’inspire de la nature principalement, de son vécu, et également de sa culture geek, viking, art premier

 

 


 

Le collectif sera présent au Wonderfest et proposera des ateliers ainsi qu’une petite expo-vente.

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