Mon enfant apprend la musique, je l’accompagne

Mon enfant apprend la musique, je l’accompagne

85% des enfants qui ont commencé la musique arrêtent avant 15 ans. Cette statistique INSEE a de quoi laisser songeur quand on sait que les écoles de musique et conservatoire ne désemplissent pas. Mais alors est-ce une fatalité ? Que faire pour que les élèves poursuivent leur parcours musical et conservent leur motivation à long terme ?

C’est cette question que s’est posée Céline Dulac, enseignante depuis 20 ans, directrice d’une école de musique et fondatrice du blog « La Musique et Vous ». En cours d’instrument, elle a en effet constaté que les enfants dont les parents, même non musiciens, s’impliquaient dans leur apprentissage musical et donnaient une place importante à la musique dans leur vie de famille, avaient plus de facilités, jouaient avec plus de plaisir et gardaient une motivation à beaucoup plus long terme

Depuis 2016, elle partage donc ses connaissances pédagogiques auprès de nombreux parents, afin de les aider à accompagner leur enfant dans leur cheminement musical, en mettant à la portée de tous les pédagogies musicales actives, les enseignements que nous apportent les neurosciences ainsi qu’une grande quantité de ressources diverses (tutoriels, partitions, renseignements sur l’enseignement musical en France…). Fin 2016, elle public un ebook gratuit, « 20 pistes pour aider mon enfant dans son apprentissage de la musique » qui a été téléchargé plus de 2000 fois et qui reste disponible à tous sur le site la-musique-et-vous.com.

(Crédit photo Lucie Espinasse)

En avril 2019, après 6 mois de tournage, elle ouvre une formation en ligne destinée aux parents dont l’enfant joue ou souhaiterait jouer de la musique, afin de les aider à accompagner leur enfant sur les périlleux chemins de l’apprentissage musical.

Cette formation composée de vidéos et de supports pédagogiques variés s’organise en 8 modules qui s’étalent sur 6 mois. Le contenu est accessible à tous, musiciens ou non, et propose 8 temps de réflexion et de propositions très concrètes à mettre en place à la maison avec votre petit musicien :

Module 1 : Pour bien commencer
Module 2 : Jouer et improviser en famille
Module 3 : Intégrer ou revoir quelques bases de solfège
Module 4 : A.B.C de la pratique quotidienne
Module 5 : les outils de la psychologie positive appliqués à l’apprentissage de la musique
Module 6 : Tenir sur la durée
Module 7 : Des approches innovantes (Montessori, O Passo, Suzuki…)
Module 8 : Se préparer à jouer en public

Mettez toutes les chances de votre côté pour que votre enfant s’éclate grâce à la musique et s’épanouisse dans sa pratique !
Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page la-musique-et-vous.com/formation-parents/

Contacts :
celine@la-musique-et-vous.com
06 60 97 19 69

Si toi aussi tu rêves de trucs de ouf sans dépenser un centime, clique-ici !

Si toi aussi tu rêves de trucs de ouf sans dépenser un centime, clique-ici !

Autrices de l’article : Sarah & Sarah (alias Sarah Alibert et Sarah Rousseau), avec le soutien de Marie Zandolie

…Et non…On est très créatives au sein des WonderMeufs, mais on n’a pas encore ça pour toi. Et pour cause, ça n’existe pas! Tout travail mérite salaire, tout ce qui a de la valeur se paie, comme disait l’autre.

Mais payer, ça peut prendre différentes formes, autre que ta CB gold-sans-contact :

 

 ..par exemple en monnaie locale (à Montpellier, on a la graine) et à ce sujet l’Université de Montpellier accueillera bientôt Rob Hopkins lors d’un événement organisé par le média Sans transition le 17 avril. Il est LE spécialiste du sujet, et tu l’avais peut être découvert dans le documentaire de Cyril Dion et Mélanie Laurent, Demain, et il est aussi l’initiateur du mouvement des Villes en transition.

 ..ou encore le troc, en objets ou services, le développement de l’autonomie pour produire ses propres biens et énergies, ou les collectes entre particuliers (du bon vieux chapeau jusqu’à ta campagne la plus comunitymanagée sur KKBB etc.)..en un mot la solidarité, sous des formes très inventives et diverses.

Car quand il s’agit de s’entraider, se soutenir, faire avancer la société au sein d’un groupe humain, local, les femmes et les hommes sont d’une richesse et générosité de dingue ! C’est quand ça devient groupe-état-nation que ça se complique. Mais ceci est (presque) un autre débat.

 ..ou payer, indirectement, pour quelque chose que tu “récupères” après, de manière mieux partagée entre tous les contributeurs, selon leurs moyens. C’est le fameux système de la solidarité étendue nationalement : j’ai nommée la redistribution. Les impôts, les taxes, etc.

Savais-tu que, par exemple, une partie du prix de ton billet de cinéma est récoltée pour remplir les caisses du CNC qui lui-même finance la production cinématographique française, et donc en creux, toute la filière y compris les auteurs, les exploitants de salle, etc.. Donc plus tu vas au ciné, plus tu pourras aller au ciné..magique.

  Et donc il y a aussi le prix libre, une forme qui selon moi est un mélange de tout cela. Qui s’est développée par contrainte comme par désir. A la fois face à des financements en berne dans le secteur associatif et culturel, mais aussi pour permettre de conserver de l’inclusion, des tarifs abordables, et de la participation..en misant sur une prise de conscience de ce que l’on nomme le prix, le coût, la valeur..par ceux qui consomment. C’est donc le consommateur qui fixe le prix.

Il se trouve que cette pratique est surtout présente dans le secteur associatif, culturel, ou l’économie sociale et solidaire. Mais il pourrait s’étendre à tout secteur : après tout, si vous deviez estimer le coût de la fabrication d’un pull H&M à l’aune de la souffrance au travail endurée par les petites mains qui le fabriquent à l’autre bout du monde, est-ce que vous mettriez 9,99 € ?

Plus de conscience, plus de connaissance, plus de respect. Trio gagnant.

 

Et nous, on a très envie que les gens aient conscience de la valeur des choses, avec toute la polysémie de ce mot.

Du coup, avec nos acolytes du WonderFest, on a décidé de faire un festival payant, à prix libre.

On mise sur l’intelligence des gens.

On se dit que ça crée de la richesse (avec toute la polysémie de ce mot 😉 )

Alors au delà de cette (petite) intro, on voulait te parler du prix libre du WonderFest.

Et avant cela, note bien qu’il te faudra prendre de la monnaie avec toi car nous sommes une jeune association sans terminal de paiement en CB. Donc monnaie money monnet, s’il te plait, play, paie.

 
LE PRIX LIBRE DU WONDER’FEST

Ce festival a été organisé par les Wondermeufs et il a nécessité :

  Au moins 20 réunions de 2 à 15 participantes motivées

  Des idées toutes aussi géniales les unes que les autres, dont des renoncement, des débat, des choix pas faciles, des choix évidents, de l’émotion, de la tension

  Des coups de fils, des mails, des messages facebook, des émoticônes et des smileys

  Un lieu cool avec une équipe géniale pour nous accueillir (à prix cadeau)

  Du matos et de l’huile de coude pour la signalétique et la déco

  Des virées à Emmaus le samedi matin (avec le reveil qui va avec, après la “réunion” du vendredi soir)

  Des intervenantes inspirées pour les ateliers

  Des artistes bourrées de talents et de trac pour occuper la scène

  Des micros, des fils, du gaffer, du cable HDMI, de la bombe bébé, de la peinture, du matos de techos, de zikos, de boloss, qui coute que coute, coute.

  Du temps, du temps, du temps, avec du travail dedans, et le temps, c’est de l’argent (ou du moins du temps bénévole non rémunéré et pris soit sur le temps que tu pourrais/devrais consacré à une activité rémunérée, ou que tu prends sur tes nuits pour faire les deux, faute de..)

 

Wondermeufs est une association qui réunit et booste les projets de 70 meufs. Avec 3 à 5 rendez-vous par semaine.  Une salariée à temps partiel, qui est très très occupée.

Wondermeufs c’est beaucoup d’énergie et pas de subvention.

 

Alors, ce qu’on voudrait, c’est que, a minima, l’organisation de cet événement ne coûte pas de l’argent (qu’on a pas), et en plus nous permette de continuer.

On a mis toute l’énergie et la bonne humeur possible dedans, mais ça ne nous remboursera pas les frais. Pour ça, on a besoin de money ! De vous ! Donc l’entrée est payante.

D’ailleurs, rien n’étant gratuit en ce monde, quand tu ne payes pas une entrée dans un événement culturel, c’est que d’autres le font pour toi. Par le biais des subventions. Et nous, et bien…on n’en a pas (comment ça je me répète?). (pourtant on a fait des beaux et gros dossiers) (pourtant on est nombreuses, hyperactives et inclusives (et belles et brillantes))

 

Mais c’est toi qui fixe le prix. Et là, tu es bien embêté, hein ?

Tu vas assister à un programme de folie avec des ateliers, des expositions, du théâtre participatif, une scène ouverte, un DJ set, un concert, des projections.  On te laisse décider librement ( et on regarde pas) de ce que tu donnes en fonction de ce que tu estimes juste pour le travail et le matériel investi, et de ce que tu peux donner aujourd’hui, en fonction de tes revenus, de tes non-revenus et de ta situation globale.

Et tu sais quoi ? Ce que tu donneras sera le bon montant, quel qu’il soit.

On te souhaite un bon festival, public, on est contentes que tu viennes !

Ceci était un article des “Sarah te parlent”

Et on avait envie de partager avec toi une vidéo de Solange te parle qui parle bien de la valeur, de l’art et de la création notamment..ça va plus loin que le prix, mais Solange c’est de la philosophie, c’est trop bon.

Regarde, c’est bien !

 

Sarah Alibert se présente et nous parle du Wonder’Fest !

Sarah Alibert se présente et nous parle du Wonder’Fest !

  Meuf, qui es-tu ?

Je m’appelle Sarah Alibert et je travaille dans l’audiovisuel.

 

  Et plus précisément, tu fais quoi dans l’audiovisuel ?

Je produis des films pour la muséographie, donc des documentaires ou des installations immersives pour faire découvrir des sujets scientifiques, historiques ou culturels aux publics des musées.

J’enseigne par ailleurs la communication culturelle et la conception-rédaction à des étudiants. Le cinéma est une reconversion, avant je travaillais dans la communication politique / publique, donc mes cours sont au croisement de ces deux “casquettes” pro.

 

  As-tu un motto ou une philosophie ?

J’aime bien le « Done is better than perfect ». L’idée que c’est l’agir, le faire, qui sont les bons “guides”. Pas la perfection ou le fantasme de ce qui “pourrait être”. Même si forcément réfléchir et se questionner longtemps, rêver en amont, cela fait aussi partie du processus. Et j’adore ausi ! L’un ne va pas sans l’autre…je n’aime pas opposer action/réflexion. Mais je me rends quand même compte – en faisant beaucoup de trucs dans la vie  (!) – que plus j’applique cette idée, plus j’avance de manière créative et sereine dans mes projets. ça enlève la pression, c’est assez libérateur de se dire « allez allez, on avance et on fait du mieux qu’on peut, maintenant”. Au fond y’a que ça de vrai et de juste : ce qui est fait, maintenant, de son mieux.

 

  Quels sont tes SuperPouvoirs ?

Superpouvoirs ?! Ahah bonne question ! J’aime bien raconter des histoires, et je crois que je ne suis pas trop mauvaise là-dedans! Ecrire, mettre en mot, en dramaturgie, en récit…

Cela se retrouve dans mon boulot dans l’audiovisuel, cela se retrouve dans les ateliers d’écriture que je pilote avec mes étudiants, dans ce que j’ai pu créer aussi dans les évènements culturels ou artistiques que j’organise à titre bénévole, notamment avec les Wondermeufs… Le fait de mettre en narration, je trouve que c’est ce qui donne du charme, un sens, de la philosophie au monde. Cela permet aussi de ne pas être toujours sur le premier degré. J’aime beaucoup l’absurde, le surréalisme et la poésie..mettre à distance le monde, ou soi, par l’écriture, pour mieux en sentir l’essence, l’essentiel. Et du coup raconter des histoires, même si c’est dans une approche documentaire, c’est un truc qui me touche et me parle beaucoup. Au fond le monde est une grand histoire, “un mythe” comme dit Jodorowsky! J’essaie de développer ce super pouvoir en tous cas !

 

  Dans 5 ans tu te vois où et comment ?

(Rires) Impossible pour moi de répondre à cette question ! Je me vois bien, heureuse, parce que je vois que plus je vieillis, plus chaque année est une année qui m’amène vers un plus de bonheur et de choix de vie consciente, et c’est cool de vieillir pour ça!  Mais précisément franchement je ne sais pas. Je crois que je n’ai pas envie de m’en faire une image ou idée trop arrêtée en plus. J’ai des envies mais je me laisse aussi porter par la vie, par différentes énergies, projets, rencontres qui adviennent au quotidien, et c’est très bien comme ça, pour moi !

 

  Si tu étais un animal tu serais ?

Je suis sagittaire, et son symbole me plait bien..! Du coup peut-être un hybride humain-animal, qui galope avec ses pattes bien ancrées et qui en même temps vise des choses au loin avec sa flèche, mélange de vision et d’action ! ah ah ! La meuf qui s’aime quoi en fait, voilà ! (rires)

 

  Quelle est la dernière œuvre (film, spectacle, lecture…) qui t’a marquée et pourquoi ?

La dernière œuvre qui m’a beaucoup touché c’est le spectacle « Seuls » de WAJDI MOUAWAD, qui jouait au Théâtre Molière à Sète, c’est un auteur-comédien-metteur en scène de grand talent, il fait tout, et sa pièce m’a vraiment bouleversée sur des aspects très sensibles et politiques en même temps. C’est pas très original, le mec est une star du théâtre, mais cela reste quelqu’un de brillant et j’ai hâte de voir ses prochaines créations.

 

  Si tu pouvais être quelqu’un d’autre le temps d’une journée, qui aimerais-tu être ?

Un mec ? Juste pour voir! (rires) 

Ou  une meuf qui fait des expéditions sportives de ouf.

 

  Quels sont les avantages pour toi, d’être une adhérente Wondermeufs ?

C’est le lien en fait, un lien hyper riche, qui est dans le soutien et l’énergie. J’y trouve un truc à la fois de confiance et de liberté. C’est un truc un peu informel qui s’est tissé entre nous toutes au fil du temps ou spontanément avec les nouvelles, et qui est tout le temps mouvant. En fait je le trouve un peu que là :  ce n’est ni de l’amitié, ni du réseau pro, c’est un mélange des deux ou les deux en même temps. C’est une alchimie un peu unique je trouve, dans ce collectif.

 

  Et comment t’investis-tu dans l’association ? As-tu une mission ou un projet spécifique au sein de l’assoce ?

Je suis un peu Madame Culture Club des Wondermeufs, et je veux vraiment pousser la dimension artistique et culturelle de l’asso. Pas forcément en développant des pratiques artistique au sein de l’asso, mais vraiment en travaillant sur le « soft power » c’est-à-dire comment la diffusion de l’art et la création peuvent amener les publics vers des changements  de regard, de conscience, participer différemment à notre société. Les Etats-Unis ont leur Hollywood pour soft-power, nous on a le Wonder’Fest..enfin c’est l’idée ! (rires)

 

Au-delà de tes activités au sein des Wondermeufs, tu es donc aussi l’organisatrice et la directrice artistique du festival annuel de l’Asso, le Wonder’Fest, dont c’est la 2eme édition le week-end prochain (6 et 7 avril à La Station). On en parle ? 

 

  Pourquoi un Festival chez les Wonder ?

Je suis convaincue qu’en étant ouvert à tous les public, pas qu’aux Wondermeufs, et en plus au travers de formes artistiques et festives, le festival sera un super moyen pour transmettre nos valeurs, notre joie aux gens. Des moments d’échange, de convivialité, de fête autour de l’art… Il faut vraiment développer ces temps-là !

 

  Quel est le thème de cette année ?

C’est la participation ! C’est un mot large mais en fait, toutes les questions actuelles, les débats avec les gilets jaunes, les évolutions du système démocratique en berne, etc., me font me poser beaucoup de questions en tant que citoyenne. L’art est d’une telle richesse en termes de médiation et de lien que j’ai voulu croiser ces deux sujets. C’est plus un thème en tant que “dispositif” dans le sens où toute la programmation a été construite en imaginant qu’à chaque fois que l’on propose une œuvre, une expo etc., on donne la possibilité au public d’interagir avec l’œuvre ou avec l’artiste, soit par des ateliers, soit en participant directement à la création. L’idée c’est d’empuissancer les publics et les spectateurs en leur faisant vivre quelque chose, pas juste en étant observateurs. D’éprouver le processus créatif, de se mettre à la place de l’autre. Je me dis que c’est un bon début pour développer la tolérance dans le débat!

 

  Mais  du coup c’est un festival plutôt artistique ou plutôt militant ?

Les deux mon capitaine ! (rires) « Militant », c’est un mot qui est un peu sur-connoté mais moi j’aime beaucoup cette connotation quand même. Oui c’est les deux en fait, car l’art est éminemment politique selon moi. Quand on créé quelque chose vraiment à partir de soi et son nombril, le fait d’oser cette expression sensible et  personnelle et de l’apporter au monde pour dire quelque chose de soi et du monde, c’est toujours politique! En tous cas, là, on est vraiment sur ces propos-là, politique au sens de questionner sa posture justement, de participer, de pas rester dans une posture subie et non réfléchie. Donc pour moi c’est vraiment les deux. On ne mettrait pas n’importe quel propos, n’importe quelle programmation dans le festival. A partir de ce moment-là, cela veut dire qu’il y a une forme d’engagement, donc oui, de militantisme, derrière.

 

 

  Peux-tu nous en dire plus sur le programme, les partenaires ?

C’est une programmation qui a été faite quasiment exclusivement avec des Wondermeufs qui montent sur scène, qui présentent leurs œuvres, etc. En plus nous avons comme partenaires et invités la super librairie Fiers de Lettres (big up les meufs!), Paillette qui est une jeune artiste, comédienne et chanteuse qui fait vraiment des choses de ouf, qui viendra faire un concert le samedi soir, et les Swing Cat qui feront une initiation au Swing le dimanche! Ensuite, on accueillera l’association Ademass, l’association Onde Plurielle qui a créé le festival Mas Amor por Favor et l’artiste Agathe Catel qui viendront présenter leur travail et des œuvres, et qui sont aussi nos partenaires. Et nous aurons aussi la chance d’accueillir la réalisatrice Nina Faure le dimanche.

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  Super programme ! Un « petit » truc en plus » pour nous donner « encore plus envie » de venir au Wonderfest samedi et dimanche ?

Y’aura pleins de trucs ! Vous allez danser, faire du théâtre, regarder des spectacles, jouer, traverser des expériences sensorielles, et vous enjailler sur de la musique live le soir ! On a voulu qu’il y ait vraiment plein de formes artistiques et de participation différentes pour que chacun s’y retrouve et ait envie de participer, de discuter, et aussi de bien manger ! Car ça ne coûte pas plus cher, de bien manger.

 

  Ah et l’entrée coûte combien ?

On a voulu faire un festival à prix libre, parce qu’on est conscientes que tous les publics n’ont pas la possibilité d’accéder à la culture, financièrement. L’inclusion, ça nous tient à cœur, et en même temps, l’art et la culture, ce n’est pas gratuit. Quand ça l’est, c’est que c’est subventionné, et nous on n’est pas subventionnées. Donc on a voulu mettre nos publics et visiteurs à contribution aussi parce que c’est une manière d’expliquer aussi comment le milieu de l’art et le milieu associatif peuvent fonctionner, mais sans limiter les gens qui n’ont pas beaucoup de revenus. Donc chacun fixe son prix en fonction de ce qu’il estime être le coût du travail, de la préparation d’un festival et de la présentation des œuvres par les artistes. Et si le coût qu’il estime est bien supérieur à ses revenus, on comprend tout à fait qu’il mette 1€, 2€ et on ne regarde pas à la dépense, chacun met ce qu’il veut en fonction de ses possibilités, mais c’est payant, à prix libre.

 

  Un petit mot de conclusion peut-être ?

« Comment a pu t-on en arriver là ?! » 🙂

 

RETROUVEZ TOUTE LA PROGRAMMATION DU WONDER’FEST ICI  ET SUR FACEBOOK

 

LES PARTENAIRES DU WONDER FESTIVAL

 

 

De l’Art! de l’Art ! Création du collectif Wonder’Art

De l’Art! de l’Art ! Création du collectif Wonder’Art

Les Wonders artistes ou artisanes se sont constituées en collectif, sous l’impulsion de Trish (Patricia, qui est aussi Vice-Présidente de l’asso Wondermeufs). Elle nous explique pourquoi cette initiative :

 

  Trish, qu’est-ce qui t’a inspiré la création du collectif Wonder’Art ?

Quand on est une jeune artiste débutante, autodidacte ou sortie d’école, il est parfois difficile de trouver sa voie. Se mettre ensemble, en collectif, pour se développer et créer permet de s’épanouir dans un climat de confiance.

  Et pourquoi l’as tu initié au sein des Wondemeufs ?

Il existe de très nombreux collectifs sur Montpellier et la région. Pourquoi en créer un autre ?

Ce qui différencie les Wonders des autres réseaux, c’est des valeurs très fortes portées par des femmes passionnantes et inspirantes. Je suis moi-même une artiste qui démarre et je n’en serais pas là sans le soutien constant ET les encouragements des Wondermeufs.

  Quel est l’objectif du collectif Wonder’Art ?

L’objectif de WONDER_ART, c’est de 

  • Rassembler des esprits créatifs.
  • Être un lieu d’échanges où l’on pourra s’appuyer sur les autres artistes, avoir des avis extérieurs dans la bienveillance. 
  • Sortir de l’isolement
  • Créer un espace de visibilité et d’expression pour les Artistes
  • Profiter du soutien et du réseau des Wondermeufs
  • Promouvoir les valeurs et les principes des Wondermeufs

  Quelles sont les actions prévues dans un premier temps ?

Nous prévoyons de participer à des expositions, salons et festivals, ce qui nous permettra d’offrir la possibilité aux artistes du collectif de faire découvrir leur univers tout en profitant du réseaux des Wondermeufs.. De plus, nous pourrons partager les frais occasionnés par certains événements.

Nous allons également organiser des séances de Co-working thématique, dans l’idée de permettre aux artistes de travailler ensemble dans une ambiance conviviale, de sortir de l’isolement et de s’enrichir au contact d’autres sensibilités.

Durant certaines de ces séances de co-working, nous aborderons des problématiques spécifiques, par exemple : établir le prix d’une œuvre, pouvoir le défendre et savoir le négocier, améliorer sa communication autour de ses œuvres, développer son réseau, transformer son regard sur son travail, sur ses propres attentes et celles du public, etc)

Des ateliers Initiations sont également en projet, pour proposer aux curieux des  » ateliers découverte » afin de s’initier aux différentes pratiques artistiques proposés au sein du collectif.L’idée est de permettre à celles qui se sentent assez en confiance de transmettre leur savoir.

Un grand « Merci ! » à Trish, qu’on retrouvera bientôt pour qu’elle nous parle de l’appel à projet en gestation !


Qui sont les Wonder’Artistes et Wonder’Artisanes ?

  CaKe

Cake est une streetartiste de 29 ans residant à Montpellier. En dehors du streetart, elle exerce en tant qu’architecte d’intérieur dans son agence.

Cake pratique le flat design, un style de dessin assisté par ordinateur, graphique minimaliste qui se caractérise par des formes simples, sans textures, ni effets de volumes.

Le principe de son art est de reproduire les standards de la pop culture et de la culture geek sous la forme de poupées russes.

Cake est aussi une artiste engagée, elle lutte pour des causes comme le respect de l’environnement, le féminisme et contre le racisme et l’homophobie.

« Je serai heureuse si j’arrive à faire sourire l’enfant qui est en vous! »

  Elsa Gabet

Elsa, 25 ans, est graphiste-illustratrice. Après des études et un début de carrière dans l’aménagement urbain en France et en Birmanie, elle a choisi de s’installer à Montpellier et d’accorder plus de temps et d’énergie à faire de sa passion une source de développement professionnel.

En tant qu’illustratrice, elle accorde une importance toute particulière à la sensibilité en cherchant à restranscrire et partager l’émotion d’un instant, d’une situation. D’abord très inspirée par le couple, les sentiments, elle travaille aujourd’hui davantage sur l’affirmation de soi, l’autodétermination, et la représentation de concepts et valeurs qui lui tiennent particulièrement à cœur.

En tant que graphiste, elle accompagne les entreprises, associations et porteurs de projets dans la définition de leur identité visuelle et graphique, la création de supports de communication à l’image de leurs valeurs et ambition, en leur proposant des prestations sur-mesure. Elle porte également pour projet de renforcer l’approche graphique et illustrée dans le cadre de projets d’aménagement et développement urbains.


  Ezili Bandraoi

Ezili est une autodidacte touche-à-tout, curieuse et éclectique, puisant son inspiration de ses origines Antillaise et Celtique.

Ses toiles de style naïf Haïtien rappellent la luxuriance de la nature de son adolescence caribéenne, teintées parfois de réminiscences de culture vaudou.

Ezili aime à l’occasion musarder sur d’autres chemins, explorant d’autres styles et supports, comme la fabrication de céramiques, et la création de bijoux et de parures d’inspiration chamanique.. Son projet pour cette année est d’approfondir son travail sur galets (vannerie, peintures, crochet…) .

Depuis toujours, elle exprime aussi d’autres facettes de sa sensibilité au travers de poèmes et autres écrits.

                                                                                                 « La vi a sé an bol toloman »

 Marcelle

 

 

Autodidacte et perfectionniste, Marcelle s’interroge sans cesse sur ce que signifie être une femme à cette époque et de cette culture.

Consciente de l’importance des images visuelles, elle utilise l’aquarelle et la figure féminine pour défier les notions d’identité passées relatives au corps de la femme noire, pour les déconstruire et pour ressusciter une idéologie fondée sur la positivité.

Son travail est une enquête sur le point de croisement des notions de race, d’identité et de beauté concernant les femmes d’ascendance africaine.

 


  Reine Aneda

Depuis toute petite Reine aime dessiner et raconter des histoires. C’est une amoureuse de la nature qui adore l’aventure, les histoires de sorcellerie et de science-fiction.Venue à Montpellier pour les études elle décide de rester pour y développer ses projets créatifs.

Elle souhaite que ses créations permettent de sensibiliser à l’environnement, et qu’elles fassent voyager.

Au cours de ses études, elle découvre la technique du papier découpé. Un art tout en finesse, en poésie, et très minimaliste : peu de matériel est nécessaire et donc un art qui limite les déchets.

Elle s’inspire de la nature principalement, de son vécu, et également de sa culture geek, viking, art premier

 

 


 

Le collectif sera présent au Wonderfest et proposera des ateliers ainsi qu’une petite expo-vente.

Nos adhérentes ont du talent, retour sur le 7 mars, afterwork théâtre forum

Nos adhérentes ont du talent, retour sur le 7 mars, afterwork théâtre forum

Avez-vous déjà vécu ou vu un théâtre forum ?

Selon notre ami Wikipédia : Le théâtre forum est une technique de théâtre, mise au point dans les années 1960 par l’homme de théâtre brésilien Augusto Boal, dans les favelas de São Paulo. 

Le Jocker ou animateur, invite le public à proposer des alternatives à la situation d’oppression, en venant sur scène. Il devient alors Spect-acteur. Toutes les propositions sont bonnes : elles permettent au public de conscientiser et partager des pistes de résolutions dans un espace bienveillant.

Notre adhérente Wonder Nat plus connue sous son nom de scène Miss Titanic, nous explique plus précidément ce qu’il en est :

Le théâtre forum est un théâtre interactif qui met en exergue une situation d’oppression. L’animateur invite le public à venir sur scène afin de rejouer une situation donnée en prenant le rôle de personnages pour proposer des solutions de résolution de conflit.

Ce théâtre participatif permet de conscientiser et/ou d’informer.

Wonder Nat a donc initié les WonderMeufs le jeudi 7 mars mais aussi les étudiants entrepreneurs de Pepite-Lr ainsi que les filles du programme « Joue la Comme Serena » autour du thème : « L’entrepreneuriat, c’est pas mon genre » pour réfléchir ensemble sur les situations de la vie professionnelle où la question du genre s’impose.

Wonder Nat est naturellement un clown acteur social et intervient de différentes manières :

  •  Congrès/conférences : En fin de séance, elle fait un topo/bilan de ce qu’il vient de se dire/se passer afin de donner un prisme différent, alléger/dédramatiser le discours.
  •  Entreprises : Théâtre forum. Soutien en management afin d’apaiser les conflits
  •  Collectivités territoriales : sensibilisation à l’environnement, valorisation des savoirs et développement relationnel
  •  Milieu scolaire : gestion de conflits, harcèlement, journée de la jupe & discrimination de genre

 

Un grand MERCI à Romain AR pour la vidéo et le montage et tout le reste !
Un grand MERCI à Bureaux & Co – La Station pour son accueil

Un grand merci Wonder Nat alias Miss Titanic. Vous pouvez la retrouver sur son blog.
Mais aussi par mail mtitanic34@gmail.com

Credits photo Fanny Combes Photographie

 

 

Wonderconférence n°6 « Est-ce que je fais mon cinéma… si je veux en vivre ? »

Wonderconférence n°6 « Est-ce que je fais mon cinéma… si je veux en vivre ? »

Déjà la 6ème conférence de notre cycle sur le décondionnement ! Riche de plus de 12 ans d’expérience en qualité de directrice artistique des Journées de Cinéma Suisse et d’animatrice d’ateliers de lecture filmique, Wonder-Christine Bolliger-Erhar nous a invité.e.s samedi 16 mars à un voyage initiatique dans le monde merveilleux de l’image. Elle nous a embarqué.e.s à traverser une série de genres, d’époques et de nationalités de films différentes.

« Usine à rêves ou reflet de la réalité; est-ce le monde qui influence le 7ème art ou à l’inverse, le cinéma peut-il faire bouger les choses et si oui de quelle manière ? » Nous nous sommes posé la question, et les échanges avec le participant.e.s ont été nombreux et intéressants. La discussion s’est prolongée de manière fort sympatique autour d’un verre 🙂

A l’occasion de la conférence, WonderZandolie a présenté l’assoce et on peut espérer très bientôt l’adhésion de Nadia, coach et chanteuse ! 🙂

Rdv le 13 avril pour la prochaine Wonderconf : « Femmes et sciences: le grand paradoxe »